mardi, juillet 18, 2006

La subordonnée circonstancielle causale

La subordonnée circonstancielle causale est introduite par:
a) des conjonctions subordonatrices: puisque, comme, si, car:
Ex: Il a échoué, puisqu’il était mal préparé.
Il ne demanda pas d’explication supplémentaire car il avait compris.

Comme et si ont ou valeur temporelle ou valeur causale:
Comme (pendant que) il s’apprêtait à partir, le téléphone sonna. (= valeur temporelle)
Comme (puisque) elle était sûre de sa réussite, elle attendait tranquillement le résultat du concours. (= valeur causale)
Si (chaque fois que) nous avions un doute, le professeur reprenait l’explication. (= valeur temporelle)
Comment répondre si (puisque) je n’avais pas lu la bibliographie?

b) locutions cojonctionnelles: (c’est) parce que, c’est que, sous prétexte que, étant donné que, d’autant (plus, moins) que, maintenant que, attendu que, considérant que, vu que, du moment que, dès lors que etc.
Ex: Le candidat a échoué parce qu’il ignorait la bibliographie.
Les juges ont donné le verdict, vu qu’ils étaient édifiés sur le cas.
Il n’est pas venu à la réunion, sous prétexte qu’il était souffrant.
Du moment qu’elle a expliqué les raisons de son abstention, on ne l’intérrogea plus.
Maintenant que vous êtes bien portant, vous pourrez nous rejoindre dans notre excursion.

La différence entre parce que et puisque est que parce que exprime la cause réelle, pendant que puisque la cause supposée.

Attendu que et considérant que sont utilisées dans le langage juridique.
Ex: Attendu que le prévenu a brûlé plusieurs feux rouges, il est condamné à une amende.
Considérant que les faits dont le prévenu se rend coupable sont réels et graves, la cour d’appel maintient la sentence du Tribunal.

Le mode dans la proposition subordonnée causale:
a) l’indicatif, si l’action exprimée est réelle;

b) le conditionnel, si le verbe exprime une supposition ou une affirmation atténuée;
Ex: Parlez bas, on pourrait nous surprendre.
Je vous ai cherché parce que je voudrais vous demander conseil.

Parce que, sous prétexte que, du moment que demandent l’indicatif ou le conditionnel.

c) le subjonctif, après non (pas) que, soit que… soit que, ce n’est pas que;
Ex: Il n’est pas venu, non pas qu’il ait été occupé.
Elle ne répond pas, soit qu’elle n’ait pas d’autres idées, soit qu’elle ne veuille pas s’engager.
Ce n’est pas que je ne veuille l’aider, mais il insiste trop.

[sursa Elena Gorunescu, Gramatica limbii franceze]