mardi, avril 29, 2008

Même

Ce mot peut être adjectif, pronom, adverbe ou s’employer dans des locutions.

I. Adjectif ou pronom variable

1. Quand même signifie « identique, semblable », il prend la marque du pluriel, qu’il soit ou non précédé d’un déterminant (article, démonstratif, etc.):

Lui et moi, nous avons les mêmes habitudes.
Tout nous rendait semblables: nous avions même apparence, mêmes habitudes, mêmes goûts.


Marque du pluriel aussi quand même est pronom:

Vos chaussures sont belles, mon frère a les mêmes.

2. Le même que. On peut ou non reprendre le nom par un pronom démonstratif, quand le même... que est duivi d’une proposition:

Je prendrai le même train que celui que vous avez pris la semaine dernière
ou
Je prendrai le même train que vous avez pris la semaine dernière.

Le tour avec reprise par le pronom démonstratif est plus précis, mais plus lourd.

3. Même prend la marque du pluriel quand il est joint par un trait d’union à un pronom personnel (nous-mêmes, vous-mêmes, eux-mêmes, elles-mêmes):

Nous avons fait nous-mêmes le travail.
Ils sont venus eux-mêmes.


Quand nous-même est un pluriel de « majesté » ou de modestie et quand vous-même est un pluriel de politesse (vouvoiement), -même reste au singulier:

Nous-même, Président de la République, nous déciderons...
Mais, vous-même, Madame, vous m’aviez dit que
...

4. Même est adjectif et prend la marque du pluriel quand il équivaut à « eux-mêmes, elles-mêmes »:

Il est le courage et la loyauté mêmes (accord au pluriel, car même se rapporte à deux noms).

Ces protestations qui viennent des profondeurs mêmes du peuple.


II. Adverbe invariable

1. Au sens de « aussi, jusqu’à », même (placé devant l’article ou le déterminant) est adverbe et reste invariable:

Même les savants peuvent se tromper.

2. Au sens de « aussi, jusqu’à », même, adverbe invariable, est placé parfois après le nom. Dans cet emploi il se distingue souvent assez mal de même adjectif. On pourra donc, selon le sens qu’on veut donner à même, employer la forme invariable ou la forme variable:

Les savants même peuvent se tromper. (= jusqu’aux savants peuvent se tromper)
Ceux même qui étaient les plus assurés dans leurs convictions commencement à douter. (= même ceux)
Ceux mêmes qui furent les plus prompts à nous critiquer reconnaissent maintenant que nous avons raison (= les gens eux-mêmes qui..., les mêmes gens qui...)


III. Locutions

1. A même. Locution prépositive:

Il but à même la cruche.

L’emploi comme locution adverbiale est légèrement familier:

Il prit la cruche et but à même.

2. A même de. Suivi de l’infinitif, signifie « capable de »:

Je ne suis pas à même de régler seul cette affaire.

Tour légèrement familier.

3. De même que. On met toujours entre virgules de même que et le groupe nominal qui suit. Le verbe s’accorde seulement avec le nom qui précède de même que:

Le maire, de même que son adjoint, asistera à la cérémonie.

4. De même que... de même, de même que... ainsi. Le bon usage veut qu’on reprenne par de même ou par ainsi (en tête de la deuxième proposition) la locution de même que placée en tête de la première proposition:

De même que le lion féroce disperse un troupeau de timides brebis, de même (ou ainsi) le bouillant Achille fait fuir les Troyens effrayés.

Ce tour est littéraire.

5. Même que. Introduit une explication ou un renforcement de l’assertion qui précède. Tour nettement populaire:

Son fils est très intelligent, même qu’il a les deux bacs! (= la preuve est qu’il a les deux bacs).

6. Tout de même. Tour archaïque et très littéraire quand il exprime la comparaison, la similitude:

Ils ont accompli des exploits, nous ferons tout de même (= nous agirons de la même manière).
En cette circonstance, César se conduisit tout de même qu’Alexandre (= comme Alexandre).
Tout de même qu’au printemps la terre se couvre de fleurs, de même ses discours s’ornent de beautés sans nombre.

Employé pour exprimer l’opposition, appartient au langage familier:

Il est malade, c’est vrai, il aurait tout de même pu nous avertir!

Dans la langue soutenue, on écrira plutôt: malgré cela, néanmoins, cependant.

7. Cela même, ici même, là même, par là même. Ces locutions s’écrivent sans trait d’union.

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Devancer

Le c prend une cédille devant a ou o: il devança, nous devançons.

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dimanche, avril 27, 2008

Le XXe siècle

Le XXe siècle a commencé en France par une dizaine d’années particulièrement brillantes. La « Belle Epoque », il est vrai, ne fut pas belle pour tous, mais la classe bourgoise jouit d’un niveau de vie aisé. L’érection de la tour Eiffel (1889), les premiers bonds vers le ciel des aviateurs (Ader en 1890) étaient les signes préliminaires d’une réussite que résuma bien l’Exposition Universelle de Paris en 1900. L’affaire Dreyfus, les revendications socialistes, la crise marocaine, les troubles de 1905 en Russie ébranlèrent à peine cet optimisme.

L’activité intellectuelle et artistique, vive et brillante, était bien accordée à cette euphorie générale: les artistes du monde entier, attirés par la réputation de l’école française de peinture du XIXe siècle, se rassemblent alors à Paris, qui voit naître le mouvement des Nabis (Bonnard, Denis, Vulliard), le fauvisme (Matisse, Vlaminck, Derain, Van Dongen), le cubisme (Braque, Juan Gris, Picasso). Les talents sont nombreux, puissants, féconds: de Seurat, Van Gogh, Gauguin, Toulouse-Lautrec à Rouault, au douanier Rousseau, à Utrillo que de variété et quelle richesse!

En sculpture, Bourdelle et Maillol prennent la relève de Rodin.

Le cinéma, dont la première séance a été donnée en 1895, commence à conquérir un public plus étonné encore que ravi par la fantaisie de Méliès, les facéties de Max Linder, les dessins animés de Cohl.

En littérature, il n’y a ni renouvellement des genres ni transformation radicale de la sensibilité; mais des hommes de grand talent, de vive activité intellectuelle, d’intuition aiguë, composent des œuvres fortes, remuent beaucoup d’idées, préparent les voies d’un avenir indiscernable.

Les écrivains prennent parti, animent et illustrent les uns les thèses nationalistes, les autres au contraire les idées socialists. Maurras, Barrès, Léon Daudet s’opposent à Jean Jaurès, Anatole France, Romain Rolland. Un catholicisme actif inspire Goyau, Marc Sangnier, Claudel, Péguy; Bergson apporte au public cultivé la curiosité des problèmes philosophiques, revalorise la métaphysique, renouvelle la psychologie en soulignant la réalité mouvante de l’être humain. Le roman épouse toutes les formes de la pensée, toutes les variations personnelles des auteurs; sur la scène, Claudel inaugure un drame épique et lyrique à résonances mystiques; Edmond Rostand déploie ses qualités brillantes de fantaisie, le Belge Maurice Maeterlinck porte au théâtre les aspects mystérieux de la vie humaine; Cendrars et Apollinaire introduisent la vie moderne dans leur œuvre et font éclater les cadres de la poésie traditionnelle.

La guerre de 1914-1918 ouvre une crise terrible. Les pertes humaines sont effroyables, en quantité et en qualité, les ruines matérielles et morales sont énormes. Tandis qu’en Russie la révolution succède à la guerre (1917), la France retrouve après l’armistice un équilibre apparent. Paris s’illumine, s’enivre de fêtes et de spectacles; les expositions et les concerts se multiplient. La Société des Nations suggère l’espoir d’une paix universelle. Pourtant, des indices inquiétants apparaissent: la grande dépression économique de 1929 touche indirectement l’Europe et révèle la faiblesse du monde libéral.

Mais l’amélioration du niveau de vie, les progrès des moyens de communication (avion, automobile) et de la radio, la multiplication des journaux, les manifestations sportives en vogue, masquent le malaise et les troubles souciaux, qui aboutissent d’ailleurs à élever sensiblement le bien-être des salariés.

La littérature, bloquée ou ralentie pendant la guerre, connaît un prodigieux renouveau dans tous les domaines. L’art dramatique, qui en est un aspect majeur, est mis au premier plan par des hommes de théâtre comme Jacques Copeau, puis Pitoeff, Dullin, Jouvet et Baty. Jules Romains, Giraudoux, Bourdet, Salacrou, Guitry et, à partir de 1932, Jean Anouilh fournissent à d’excellents acteurs des textes brillants et souvent profonds. Le roman est aussi d’une exceptionnelle richesse; document précieux et original sur les complexités de l’être, avec Proust et Gide, il est le lieu de confidences infiniment nuancées chez Colette, de révélations d’âmes déchirées et de drames poignants chez Bernanos et Mauriac; il est parfois l’occasion d’œuvres monumentales, comme chez Martin du Gard et Jules Romains, qui replacent les hommes au cœur d’une époque complexe et passionnante; retour à une vie rustique, simple et saine chez Giono, il peut aussi nous inviter à cet épique et terrible Voyage au bout de la nuit que Céline accomplit en ricanant, préface à des voyages plus terrifiants encore... La poésie brille d’un éclat intense, moins peut-être par les réussites de Valéry, Aragon, Eluard, Max Jacob, Cocteau ou Supervielle que par les renouvellement de l’imagination poétique, la proscription impitoyable des lieux communs, le refus des contraintes rationnelles et le dédain des habitudes sclérosées. Cette révolution est provoquée dans l’âme même des poètes par le mouvement dada et le surréalisme. Elle ne devait pas aboutir à une destruction de la littérature, comme certains l’avaient cru, mais à une transformation profonde de l’idée de littérature et peut-être de l’idée de l’art et de la beauté.

Les grands peintres, Matisse, Braque, Dufy, Picasso, continuent une œuvre qui devient moins théorique et plus accessible. Fernand Léger cherche un langage convenant à la vie moderne et aux machines. Modigliani, Soutine, Chagall traduisent leurs rêves et leur conception du monde et des hommes. Le mouvement dada et le surréalisme touchent des peintres comme Duchamp et Picabia; Max Ernst et Chirico mêlent le rêve, voire l’hallucination, à l’image. Cette période voit en même temps l’extraordinaire croissance du cinéma, devenu à la fois art autonome, moyen d’expression et forme de création artistique. En France, grâce à de remarquables réalisateurs comme Jacques Feyder, René Clair, Jean Renoir, Abel Gance, les progrès et les réussites du « Septième Art » sont impressionants.

Mais la guerre menace encore: l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir en Allemagne (1933), la guerre d’Ethiopie, la guerre d’Espagne qui, en 1936, met aux prises volontaires des brigades internationales et corps expéditionnaires des gouvernements autoritaires (Italie et Allemagne), marquent le déchaînement des violences. La guerre de 1930 devient vite une conflagration générale: submergée par les divisions blindées, harcelée par l’aviation ennemie, la France est occupée en 1940. L’appel du général de Gaulle, le 18 juin, déclare que la lutte continue. Les Alliés débarquent en Afrique du Nord en 1942, en Normandie le 6 juin 1944 et les Allemands renoncent à la lutte en 1945. Il faut ensuite des années d’efforts pour remettre en état les ports, les chemins de fer, reconstruire souvent des villes entières.

Avant même d’avoir pansé ses blessures, la France doit faire face aux graves problèmes de la décolonisation: les peuples d’Asie et d’Afrique aspirent à une indépendance aussi rapide et complète que possible. A peine sortie de la guerre d’Indochine (1954), la France se trouve plongée dans la guerre d’Algérie, pays où vivent à côté de 9 millions d’Arabes, 1 milion d’hommes d’origine européenne, fixés là depuis plusieurs générations.

Le 13 mai 1958, à la suite des troubles provoqués par cette guerre, la IVe République fait place à une Ve, présidée par le géneral de Gaulle. Les accords d’Evian (1962) mettent fin aux hostilités.

Les Français sont entraînés comme tous les peuples civilisés dans le vertige merveilleux et terrifiant de la vie moderne; l’automobile est devenu d’un usage courant, l’aviation commerciale joue un rôle de plus en plus important, la télévision diffuse partout les images du monde entier. Les villes deviennent tentaculaires, en particulier l’agglomération parisienne, étourdissante et enfiévrée, qui ne cesse de s’étendre.

Dans ce monde hypertendu, la terreur du péril atomique subsiste depuis 1945 mais, en 1966, l’espoir d’un « modus vivendi » raisonnable entre les deux puissants blocs américain et soviétique, l’action pacifiste des chefs d’Etat et des papes Jean XXIII et Paul VI rassurent un peu l’opinion.

La littérature et les arts n’ont pas été stérilisés par la terrible guerre mondiale et les angoisses de l’après-guerre. Dans le foisonnement de la peinture moderne, touts les tendances peuvent s’exprimer; la querelle de l’art figuratif et de l’art abstrait prouve surtout l’enthousiasme et la conviction des combattants, tandis que d’excellents artistes comme Dunoyer de Segonzac, La Patellière, Chapelain-Midy ou Balthus poursuivent, à l’écart des discussions d’écoles, une œuvre durable. Luçat ressuscite la tapisserie et restaure l’artisanat.

Le cinéma, qui survit même aux pires jours de l’occupation, connaît une profusion qui n’exclut pas la qualité, grâce à d’excellents réalisateurs toujours actifs: Renoir, René Clair, Allégret, mais aussi Clouzot, René Clément, Bresson, Cayatte, Tati, précédant Vadim, Hossein, Camus et ceux de la « Nouvelle Vague »: Resnais, Godard, Truffaut, dont l’optique rejoint parfois étonnamment celle du nouveau roman, comme en témoigne l’unité de vues de Resnais et de Robbe-Grillet dans leur films l’Année dernière à Marienbad.

Après les souffrances de la guerre et ses crimes (Saint-Pol Roux, Max Jacob, Desnos en seront les victimes), la littérature a refleuri; essayistes et romanciers s’interrogent sur la condition humaine (Sartre, Camus, Julien Green) ou s’efforcent de retrouver à leur façon la réalité du monde (Robbe-Grillet, Butor). Le théâtre retrouve tout son éclat avec Salacrou, Anouilh, Ionesco. Mais c’est l’abondance des œuvres et des talents poétiques qui traduit le mieux le drame moderne et les nouvelles formes de bonheur et d’inquiétude. Bousquet, Reverdy, Eluard, Aragon, Breton, Michaux, Saint-John Perse, Prevert, Cadou, Senghor, Jouve, Emmanuel, Ponge ont exprimé toutes les expériences, les espérances, la douleur et la joie suprême de nos vies.

L’homme du XXe siècle échappera-t-il à l’emprise de l’Etat technocratique, aux ensembles concentrationnaires et aux machines insensibles? Peut-être, grâce à l’art et à la poésie, architecture d’une cité moins méfiante et plus fraternelle.

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vendredi, avril 25, 2008

Choucroute

Surtout, ne pas écrire choucroûte. Aucun rapport étymologique avec chou ni avec croûte.

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vendredi, avril 18, 2008

Le subjonctif dans les propositions relatives (exercices de grammaire)

1. Identifiez les subordonnées relatives. Justifiez l’emploi du mode.

a. Je ne crois pas qu’il vienne.
b. Il me faut quelqu’un qui sache enregistrer.
c. C’est la chose la plus surprenante que je puisse voir.
d. Voici la seule personne qui soit digne d’éloges.
e. C’est la meilleure chanson qu’il ait créée.
f. Il est possible que tu aies obtenu ta promotion.
g. Si je trouve un endroit où je veuille rester, je vous préviens.
h. Je ne crois pas que ce soit cet homme que je prenne jamais pour conseiller.

2. Reconstituez les phrases :







Je cherchais s’il y avait un chemin par où
Connaissez-vous un hôtel où
Y a-t-il un magasin où
On envoya un courrier qui
Il n’avait aucun ami qui
Nous voudrions trouver des personnes avec lesquelles

sache apprécier le travail en équipe.
annonçât les résultats du scrutin.
il pût sortir.
l’on pût descendre.
l’on puisse trouver des piles rechangeables?
les chiens soient acceptés?



3. Mettez les verbes entre parenthèses aux temps indiqués:

a. Faites-vous des amis en qui vous ... (avoir, subj. présent) confiance.
b. Y a-t-il quelqu’un qui ... (savoir, subj. présent) donner un secours d’urgence?
c. Pourriez-vous m’indiquer un médicament qui ... (ne pas faire, subj. présent) de mal à l’estomac?
d. Il n’y a rien qu’on ... (ne pas devoir, subj. présent) tenter pour défendre une idée.
e. Connaissez-vous un endroit où on ... (pouvoir, subj. présent) pique-niquer ?
f. C’était le seul qui me ... (comprendre, subj. imparfait) pleinement.
g. C’était le plus important poste que tu ... (pouvoir, subj. passé) occuper.
h. C’était l’unique chose qu’il ... (aimer, subj. plus-que-parfait) jamais.

4. Mettez les verbes entre parenthèses au mode qui convient: indicatif ou subjonctif.

a. (être) On attend queque chose qui ... assez spectaculaire. On n’a rien trouvé qui ... vraiment spectaculaire.
b. (avoir) Notre professeur cherche des élèves qui ... la volonté de continuer le projet. (vouloir) Il n’a trouvé personne qui ... y renoncer.
c. (savoir) Je connais quelqu’un qui ... faire ce travail. Il ne connaît personne qui ... faire ce travail.
d. (pouvoir) Il propose quelque chose qui ... vous aider. Il ne propose rien qui ... vous aider.
e. (faire) Il connaît quelqu’un qui ... ce genre de photo. Il ne connaît personne qui ... ce genre de photo.

5. Construisez: a. quatre phrases avec le subjonctif; b. trois phrases comportant une subordonnée relative au subjonctif.

Réponses:


1.

a. ... qu’il vienne.
L’emploi du subjonctif dans la subordonnée relative se justifie par le sentiment d’incertitude marqué par la tournure négative de la proposition principale.

b. ... qui sache enregistrer.
L’emploi du subjonctif dans la subordonnée relative se justifie par l’utilisation du pronom « quelqu’un ».

c. ... que je puisse voir.
L’emploi du subjonctif dans la subordonnée relative se justifie par l’idée d’appréciation exprimée par le superlatif « la plus surprenante ».

d. ... qui soit digne d’éloges.
L’emploi du subjonctif dans la subordonnée relative se justifie par l’idée de subjectivité exprimée par le syntagme à valeur superlative « la seule personne ».

e. ... qu’il ait créée.
L’emploi du subjonctif dans la subordonnée relative se justifie par l’idée d’appréciation exprimée par le superlatif « la meilleure ».

f. ... que tu aies obtenu ta promotion.
L’emploi du subjonctif dans la subordonnée relative se justifie par le sentiment d’incertitude marqué par « il est possible ».

g. ... où je veuille rester...
L’ hypothétique introduit par « si » justifie l’emploi du subjonctif dans la subordonnée relative.

h. ... que ce soit cet homme...
L’emploi du subjonctif dans la subordonnée relative se justifie par le sentiment d’incertitude marqué par la tournure négative de la proposition principale.


2.

Je cherchais s’il y avait un chemin par où l’on pût descendre.
Connaissez-vous un hôtel où les chiens soient acceptés?
Y a-t-il un magasin où l’on puisse trouver des piles rechangeables?
On envoya un courrier qui annonçât les résultats du scrutin.
Il n’avait aucun ami qui sache apprécier le travail en équipe.
Nous voudrions trouver des personnes avec lesquelles il pût sortir.


3.

a. Faites-vous des amis en qui vous ayez confiance.
b. Y a-t-il quelqu’un qui sache donner un secours d’urgence?
c. Pourriez-vous m’indiquer un médicament qui ne fasse pas de mal à l’estomac?
d. Il n’y a rien qu’on ne doive pas tenter pour défendre une idée.
e. Connaissez-vous un endroit où on puisse pique-niquer ?
f. C’était le seul qui me plût pleinement.
g. C’était le plus important poste que tu aies pu occuper.
h. C’était l’unique chose qu’il eût aimé jamais.


4.

a. On attend quelque chose qui soit assez spectaculaire. On n’a rien trouvé qui soit vraiment spectaculaire.
b. Notre professeur cherche des élèves qui aient la volonté de continuer le projet. Il n’a trouvé personne qui veuille y renoncer.
c. Je connais quelqu’un qui sait faire ce travail. Il ne connaît personne qui sache faire ce travail.
d. Il propose quelque chose qui peut vous aider. Il ne propose rien qui puisse vous aider.
e. Il connaît quelqu’un qui fait ce genre de photo. Il ne connaît personne qui fasse ce genre de photo.


5.

a.
Il vaut mieux que tu fasses tes devoirs le plus vite possible.
C’est le moins que l’on puisse faire pour vous.
Je ne connais aucun élève qui puisse l’égaler.

b.
Vous êtes la seule à qui je puisse poser cette question.
Je cherche une maison qui ait quatre pièces.
Il faut trouver un moyen qui nous permette de sortir plus tôt.

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