dimanche, novembre 12, 2006



Si je t'oublie pendant le jour
Je passe mes nuits à te maudire
Et quand la lune se retire
J'ai l'âme vide et le cœur lourd

La nuit tu m'apparais immense
Je tend les bras pour te saisir
Mais tu prends un malin plaisir
A te jouer de mes avances

La nuit je deviens fou, je deviens fou

Et puis ton rire fend le noir
Et je ne sais plus où chercher
Quand tout se tait revient l'espoir
Et je me reprends à t'aimer

Tantôt tu me reviens fugace
Et tu m'appelles pour me narguer
Mais chaque fois mon sang se glace
Ton rire vient tout effacer

La nuit je deviens fou, je deviens fou

Le jour dissipe ton image
Et tu repars, je ne sais où
Vers celui qui te tient en cage
Celui qui va me rendre fou

Le nuit je deviens fou, je deviens fou